Dans les année 1538, 1555 et 1579, elle fût attaquée par les pirates et les corsaires. Au 19e siècle, les zones de production de sucre, contrairement à celles de l'ouest, étaient techniquement obsolètes. En 1857, survenait une crise économique et le prix du sucre, sur le marché mondial, connaîssait une baisse. Quelques propriétaires de l'est ont perdu leurs terres et certains sont restés endettés. Pour eux, la guerre pour l'indépendance devenait une nécessité et pour la faire, ils étaient prêts à y perdre la vie. La ville de Bayamo jouait un rôle important au début de la guerre de Dix Ans. L'avocat de Bayamo, Carlos Manuel de Céspedes menait l'insurrection des révolutionnaires à Manzanillo. Il libérait les esclaves et proclamait la déclaration d'indépendance de Cuba. Bayamo devenait la capitale de la République des Armes avant qu'elle ne tombe aux mains de l'ennemi, ses habitants y mettait le feu le 12 janvier 1869 et n'y laissèrent que des cendres.

Ce fût à Bayamo que l'hymne national était chanté pour la première fois le 20 octobre 1868. Plusieurs événements historiques ont pris place dans la région depuis. Bayamo jouait un grand rôle dans la guerre 1895-1898. De prestigieux leaders révolutionnaires ont participé aux luttes dans les plaines de Granma. Parmi eux, le nom de Bartolomé Masó ressort.
Durant la période de la république néo-coloniale, les plaines de Cauto ont été témoin d'actes rebelles : les émeutes des ouvriers de 1925, 1935, 1930 et de 1932. Les luttes pour les droits des compatriotes étaient aussi fréquentes. En 1948, le chef du syndicat du sucre, Jesús Menéndez, était tué.
Le 26 juillet 1953, simultanément avec la garnison Moncada, la garnison de Carlos Manuel de Céspedes était attaquée à Bayamo. De cette région opéraient les quatre fronts de l'est. Au sud de Campechuela et Manzanillo, la colonne 1 " José Martí ", commandée par le Commandant en chef Fidel Castro, lui-même.